Alexandre Bissonnette a soupé avec ses parents le soir de la fusillade à la grande mosquée
Dans les heures qui ont précédé la fusillade à la grande mosquée de Québec, Alexandre Bissonnette a pris un repas en famille.
C’est ce que révèlent, les mandats de perquisition obtenus par les policiers après le drame du 29 janvier dernier.
Cela a également permis d’apprendre que Bissonnette possédait trois armes légalement enregistrées, et qu’il était membre d’un club de tirs.
Lors de son interrogatoire le 29 janvier, la mère d’Alexandre Bissonnette a indiqué aux policiers que son fils avait mangé avec eux ce dimanche soir, et qu’il s’est ensuite rendu au club de tir « Les Castors de Charlesbourg » qui était cependant fermé.
Il faut préciser que les éléments contenus dans les mandats de perquisition n’ont jamais été présentés en preuve devant la cour.
Trois éléments contenus dans mandats de perquisition n’ont pas été rendus public en raison d’une contestation de l’avocat d’Alexandre Bissonnette qui soutient que leur divulgation pourrait empêcher son client d’avoir une défense pleine et entière.
Une audience à ce sujet se tiendra le 17 novembre.
Par ailleurs, la cour a fixé au 26 mars le procès d’Alexandre Bissonnette pour la fusillade survenue en janvier dernier à la grande mosquée de Québec.
Le représentant de la couronne fait savoir ce matin lors d’une conférence préparatoire au Palais de Justice de Québec qu’il pourrait faire entendre 111 témoins.
Le tribunal a prévu que les audiences pourraient se dérouler sur 2 mois.